Pourquoi je préfère le coaching ikigaï au bilan de compétences

Je me sens toujours obligée d’expliquer ce qu’est un coaching ikigaï en le comparant à un bilan de compétences qui est un terme beaucoup plus parlant pour la plupart des gens.

Même si à première vue, tous les deux semblent poursuivre un objectif similaire, celui d’aider à s’orienter professionnellement, leur approche est tout à fait différente. Et ce que l’on en retire, humainement, n’a rien à voir.

J’ai eu l’opportunité de faire les deux : un bilan de compétences et un coaching ikigaï. Je suis donc à même de partager un point de vue personnel sur ces deux types d’accompagnement.

Alors voici pourquoi je préfère le coaching ikigaï au bilan de compétences, si cher aux Français.

Le bilan de compétences, c’est quoi au juste ?

C’est un outil bien cadré par la loi, souvent utilisé quand on sent qu’on tourne en rond au travail ou qu’on a besoin de faire le point. L’idée est d’évaluer les compétences, les envies, les points forts… pour construire un projet professionnel réaliste et cohérent. En France, c’est un dispositif très courant car il est majoritairement financé par le CPF. Il est souvent utilisé dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une évolution de carrière. Cela permet d’y voir plus clair sur ses atouts, ses pistes d’évolution, et parfois de valider des acquis qu’on avait sous-estimés. Certaines personnes en ressortent transformées. Elles se sentent enfin à leur place, plus alignées dans leur vie. Et c’est super ! Mais parfois, on reste sur sa faim…

Le bilan de compétences et ses limites

Le bilan de compétences classique met surtout l’accent sur ce que l’on sait faire, sur notre parcours professionnel, sur nos compétences “utiles” dans le monde du travail. Mais il ne prend pas toujours le temps d’explorer la voie de l’épanouissement personnel. Parfois aussi, c’est long… Trop long ! Les rendez-vous s’espacent, l’élan du début s’essouffle, on perd le fil. On se démotive, et on ne sait plus très bien où ça nous mène, ni pourquoi on a commencé.

Et puis, il y a celles et ceux qui restent sur leur faim. Qui ont eu l’impression de suivre une méthode standard, toute faite, pas vraiment adaptée à leur réalité. Certaines ont passé plus de temps devant une plateforme à remplir des questionnaires qu’en vraie discussion avec un coach. D’autres ne se sont pas senties écoutées, ni vraiment comprises.

Et c’est là que l’approche ikigaï fait toute la différence.

Le coaching ikigaï, ce n’est pas un plan de carrière. C’est un plan d’épanouissement.

Trouver son ikigaï, ce n’est pas juste “trouver un métier”. C’est se demander : qu’est-ce que j’ai envie de vivre ? Qui ai-je envie d’être pour me sentir bien tous les jours ?

C’est plus qu’un choix professionnel. C’est une boussole intérieure qui nous indique la voie à suivre dans notre vie.

Le coaching ikigaï, ce n’est pas une plateforme froide à explorer en solo, ni une série de questionnaires à remplir entre deux réunions. Ce n’est pas non plus un intitulé de poste à cocher, ou une case dans laquelle rentrer.

C’est un vrai travail d’introspection, à faire avec son coach, pour clarifier ce qui est essentiel.

Oui, les compétences professionnelles comptent. Mais pas que. On regarde aussi ce que la personne fait naturellement, dans la vie de tous les jours.

Tous ces talents cachés qu’on n’appelle pas "compétences" sur un CV, mais qui sont bien là : une capacité à rassurer une amie, à inventer des jeux, à réparer des objets, à repérer les incohérences dans une série, à dénicher des bons plans improbables…

On explore aussi le caractère, les qualités humaines, ce qui fait qu’une personne est entière : pas la personne idéale, ni la personne parfaite, mais celle qui est juste pleinement elle.

Et puis, il y a une dimension qui ne figure nulle part ailleurs : celle de la contribution.

Comment contribuer au monde ? Comment se sentir utile, à sa façon ?

Il y a dans cette démarche un besoin profondément altruiste, ancré dans la philosophie de l'ikigaï. L’envie que ce que l’on fait ait du sens… pour soi, mais aussi pour les autres.

Et une fois qu’on met la main sur son ikigaï, ce n’est pas juste un plan de carrière qu’on tient entre les mains. C’est un plan d’épanouissement, bien plus large, qui touche à tous les aspects du quotidien : le travail, la famille, le couple, les relations… et surtout la relation à soi.

Pour résumer : Le coaching ikigaï ne donne pas juste une fiche métier avec des étapes de carrière, parce qu’on est bien plus qu’une carrière !

Le coaching ikigaï propose un cap, une direction qui rend heureux.

Il aide à faire des choix plus justes, en phase avec ce que l’on est profondément.

Trouver son ikigaï, ce n’est pas pour “réussir sa carrière”, mais pour se sentir vivant.e dans sa vie.